Aujourd’hui nous allons faire un petit bond dans le temps pour découvrir l’histoire du préservatif, de ses prémices jusqu’au préservatif que nous connaissons.
L’usage du préservatif, ou tout du moins ce qui y ressemble, remonte à environ 6000 ans avant Jésus Christ ! Une statuette égyptienne vieille de huit mille ans a été retrouvée montrant un Egyptien muni d’un « étui » autour du sexe faisant sûrement office de contraceptif rudimentaire. On imagine que ça ne devait pas être très agréable…
En 1500 avant J-C, la légende raconte que Minos, fils de Zeus et roi légendaire de Crète, utilisait un « sachet » en vessie de chèvre lors de ses ébats avec ses maîtresses !
C’est à Rome, aux alentours du 1er siècle avant J-C que le condom s’approche du préservatif que nous connaissons. Il était alors fabriqué à partir de vessies d’animaux ou d’intestins. Au moins c’était moins polluant !
Faisons le tour du monde pour atterrir en Chine, au 10ème siècle, qui optent pour un préservatif en papier de soie huilée. Les Japonais optent pour une fabrication en écailles de tortues ou en cuir. Ces préservatifs servaient de contraceptif mais aussi de godemichet grâce à leur rigidité (2 en 1, why not ?).
Six siècle plus tard, l’anatomiste et chirurgien italien Gabriel Fallopius inventera le « fourreau d’étoffe légère, fait sur mesure, pour protéger des maladies vénériennes » et notamment de la « carie française » à savoir la syphilis (tient tient). Cependant cette innovation fut rapidement oubliée car peu étanche et donc assez peu efficace.
Jusqu’au début du 19ème siècle, le préservatif se prépare à partir de baudruche ou de caecum d’ovins mais en 1843 les premières fabrications en caoutchouc débutent au Royaume-Uni. Ils pouvaient alors être lavables et réutilisables !
C’est en 1930 que la latex devient, comme aujourd’hui, la base de fabrication de nos préservatifs. Depuis, de nouvelles technologies font apparaître des condoms parfumés, nervurés, à picots…
On est bien loin du préservatif en peau de bouc !